The Rogue Prince of Persia annoncé avec Evil Empire (Dead Cells) aux commandes
Cells of Persia.
Au début du mois d’avril, nous avancions des rumeurs qui n’étaient pas un poisson : un nouveau Prince of Persia était sur le chemin. Les rumeurs expliquaient qu’Evil Empire, studio abandonné par Dead Cells, était aux commandes avec la volonté de faire de Prince of Persia, un roguelite qui progresserait dans le temps, en compagnie de la communauté et de contenus gratuits progressivement ajoutés. Evidemment, il était question d’un accès anticipé.
Eh bien, lors de la Triple-I Initiative, tout cela s’est confirmé : Evil Empire et Ubisoft avaient bien prévu d’encore donner vie à la célèbre licence du Prince avec The Rogue Prince of Persia, seulement quelques mois après l’arrivée du très agréable Prince of Persia : The Lost Crown. Couronne perdue qui, d’ailleurs, continuera de s’étendre avec des contenus supplémentaires. Difficile de ne pas imaginer une légère collision entre les deux. Mais c’est ainsi…
Evidemment, s’il ne sera pas question de retrouver Sargon dans son piège temporel, l’heure sera à celle de retrouver le Prince, le vrai, alors que Ctésiphon, la capitale de l'Empire Perse, fait face à l’invasion de l’armée des Huns.
La suite, on la connaît tous au regard du titre du jeu. Amené à mettre la main sur un Bola Mystique, le Prince pourra évidemment ressusciter à chaque fois que dame la mort le tapotera sur l’épaule. Une dame la mort qui aura forcément l’occasion de le faire à de nombreuses reprises, puisque au-delà des ennemis, les pièges environnementaux seront tout aussi nombreux…
Tout aussi évidemment, à l’image de Dead Cells qui aura occupé le studio des années durant, la progression sera au cœur du concept. Compétences de combat, capacités acrobatiques, maîtrise de nouvelles armes, récolte de bijoux, amélioration de l’équipement, récupération d’alliés… le Prince pourra façonner sa progression au fil des différents biomes qui jalonneront son parcours.
Bien entendu, à l’image du genre, ce dernier ne se contentera pas d’une seule arme et chacun pourra miser sur un style qui lui plaît à l’heure de terrasser les Huns et les engeances démoniaques les accompagnant. Des lances, des haches et des épées dans le jardin d’Eden, pour écouler du sang sur l’herbe verte de la plaine comme le dirait Manau… mais aussi des dagues jumelles pour un découpage qui fera dans la variété… The Rogue Prince of Persia promet d’en faire beaucoup. D’autant plus, qu’encore une fois comme dans Dead Cells, des armes secondaires seront aussi de la partie avec des boucliers, des arcs, des grappins et bien plus.
Aujourd’hui, il reste encore néanmoins des questions. Car annonçant utiliser la génération procédurale, on ne sait pas à quel point celle-ci sera totale ou contrôlée, ni si les compétences acrobatiques agiront telles des options à la Metroidvania comme le faisait Dead Cells. Mais une chose est sûre, les réponses arriveront progressivement puisque l’accès anticipé de The Rogue Prince of Persia démarrera le 14 mai prochain sur Steam, avec la farouche volonté de s’appuyer sur les retours de la communauté.
Seul bémol finalement, la patte artistique du jeu qui, côté artworks et cinématiques, s’en sort très bien, mais peine à convaincre en jeu par son manque de profondeur.
